L'Aéroclub Du Mardi

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Journée à la fois agréable et un peu terne à l'occasion des rencontres entre les pilotes privés et les pilotes militaires dans le cadre de la journée nationale des aéroclubs organisée par l'armée de l'air. L'accueil est chaleureux à la BA116 de Luxeuil qui abrite deux escadrons nucléaires.

Sur le parking, devant le hangar où l'on aura droit à quelques briefings, plusieurs avions sont exposés dont deux Mirages 2000N qui, bien sûr, seront les vedettes. juste à côté, l'un de nos petits DA20 fait également la curiosité par ses lignes très affinées.

Pour commencer ce sera une longue liste de briefings présentés par les officiers de la base, dont le colonel Reboul, commandant de la BA116. Au programme : les missions de l'armée de l'air, le fonctionnement de l'armée de l'air, les objectifs de l'armée de l'air..... bref, ça fait presque propagande ! Noyé dans la masse, un briefing qui s'annonçait très intéressant : la sécurité des vols et la mise en place des nouvelles zones dans la région nord-est. Bien que les explications soient claires et bienvenues, pas grand chose sous le soleil si ce n'est ce que l'on avait déjà tous vu sur les cartes en vigueur depuis le 13 mars....

Une discussion s'engage où l'on nous explique que les avions militaires n'ont aucune priorité par rapport à nous (mais en pratique, c'est une autre histoire), que la réglementation n'est pas contraignante pour les pilotes de loisirs... Argument développé, "les ZIT" sont de moins en moins nombreuses... ça, c'est sûr puisque beaucoup ont été remplacées par des zones P !!!!! Bonjour la liberté ! On essaie même de nous démontrer que dans le secteur, les TMA de Mulhouse-Bâle sont plus gênantes que les zones militaires.

Bref, l'intérêt majeur de la journée n'était finalement peut-être pas là, mais dans la visite des installation et les discussions privées entre les pilotes civils et militaires après cette série de briefings.

Autre intérêt pour certains d'entre nous : avoir l'occasion de se poser sur une base militaire, c'est une expérience qui n'est pas si courante que cela.

Donc quelques 150 pilotes des aéroclubs de Franche-Comté étaient présents par la route ou par les airs. Vesoul a dépêché ses deux DA20 et son DA40, sympa pour un élève pilote d'inscrire à son carnet de vol un complet à LFSX.

Les avions des clubs se garent les uns après les autres.

L'un des DA20 de Vesoul a droit au parking d'honneur à côté d'un Mirage 2000.

 

Comme d'habitude, les Mirages 2000 N seront les vedettes et après les briefings, il faudra un peu faire la queue pour monter à bord.

Une bien belle "gueule" quand-même.

Eh, oui, la sortie du réacteur du 2000 ressemble plus à un vieux tuyau de fourneau vue de l'arrière. Bien moins impressionnant à l'arrêt qu'en fonctionnement.

Code OACI DA20..... c'est à dire Dassault Mystère 20 !

L'intérieur est moins accueillant car déjà en partie cannibalisé ; les instruments de la place droite ont tous été démontés.

 

Que dire de ce Morane-Paris, presque flambant neuf. Sauf qu'à l'intérieur il n'y a plus rien : plus d'avionique, même plus de sièges, mais des vieux pneus y sont entreposés ! Ca donne un certain pincement au cœur de le voir ainsi.

Le moment peut-être le plus intéressant de la journée, la visite de la salle de contrôle commentée par le chef d'approche.

Beaucoup de souvenirs pour mois dans cette salle où j'ai travaillé pendant deux ans de 1986 à 1988. Par contre grosse surprise, le matériel n'a absolument pas changé, les écrans radars datant de 1974 sont toujours là. Même la moquette n'a toujours pas été changée, juste quelques trous supplémentaires ! Enfin, on nous explique que les appareils ne permettront pas de "voir" les transpondeurs mode S, qu'à la fin de cette année, tout va être changé et que les radars civils et militaires de la région seront interconnectés, pas trop tôt !

Seule nouveauté en 20 ans, 4 écrans d'ordinateurs avec le trafic façon IVAC !

C'était quand même bien intéressant et sympathique de pouvoir discuter un bon moment avec les contrôleurs qui nous suivent régulièrement quand on entre dans la zone, et certaines voix étaient familières. Maintenant on peut les associer à une visage.