L'Aéroclub Du Mardi

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C'était prévu depuis plusieurs semaines, on devait faire la surprise à Jean-Paul, le père de Virginie en lui offrant son baptême de l'air. La nav était prête également : le plateau des Mille-Etangs, le Ballon d'Alsace et retour par Ronchamp.

Dès le matin, je me sens mal à l'aise, malgré le soleil revenu, je ne sens pas du tout la météo : le ciel trop pâle, l'humidité de la nuit, le vent qui tourne en permanence. Je consulte les Metars, pas trop mal, mais toutes les 30 minutes les nouvelles observations font craindre le pire : broken 100, puis 060... 050... 040... localement 025 CB... aïe, aïe, aïe...

Le vol est prévu à 17h mais je pars de chez moi à 15h pour aller retirer nos invitations pour l'avant première du film "Indigène" sur lequel on a travaillé il y a un an et demi, et la soirée avec les acteurs. En route la pluie arrive et se fait de plus en plus forte, le vent se déchaîne... c'est cuit.

Je ressors du cinéma, il me reste un peu de temps, j'en profite pour aller faire la connaissance et saluer sur son lieu de travail un nouveau membre de l'aéroclub du mardi, Stanislas.

Je remonte en voiture et prends tristement la route de l'aéroclub persuadé de devoir annuler ce vol. La pluie redouble.

Alain, notre pilote super-sympa est déjà là. On discute 5 minutes : "Possible pour la première partie, mais trop peu de plafond pour la montagne". J'attends Virginie et Jean-Paul et voyant que ça semble meilleur vers l'ouest, je leur propose de changer de plans pour rester dans la plaine. Le principal est de voler, les Mille-Etangs et le Ballon ce sera la prochaine fois, quand il fera beau.

On s'installe à bord et on met en route. Là, surprise, 121,5... une balise de détresse !!!!! On coupe tout pour vérifier que ce n'est pas la notre... non !!! On saura plus tard que c'est l'un des DA20 qui est au hangar, soulagés... ce n'est qu'un déclenchement intempestif. 

Re-mise en route, roulage, alignement 26, c'est parti...

On monte, les gerbes d'eau glissent sur le pare-brise.

On passe Vesoul

On monte un peu pour être entre les deux couches... presque envie de sortir la main pour caresser ces petites boules de coton.

On suit la Saône et on survole les châteaux de Scey-sur-Saône puis de Ray-sur-Saône (voir le récit précédent).

On arrive à Gray, au fond, sur le relief, vers Besançon, l'orage menace.

On descend un peu pour admirer le château de Filain

Malgré le temps, à bord, l'ambiance est au beau fixe.

On change de département et on passe dans le Doubs pour survoler le château de Bournel et ses légendes... la Vouivre y vivrait encore.

Un superbe édifice qui abrite un hôtel de luxe et un golf 18 trous dans le parc !!!

La lumière continue à baisser, mais c'est de plus en plus beau.

Il faut maintenant penser à rentrer, le temps d'aller voir le château de Villersexel.

Et nous voilà en longue... très longue finale de la 26.

C'est bizarre chaque semaine on fait un vol plus long, et à chaque fois on a l'impression que le temps passe encore plus vite.

Mais on est prêts pour le prochain.

La semaine prochaine Virginie sera en vacances dans le sud alors, j'emmène Betty et Valérie, mes belles-sœurs.

Le programme des semaines à venir est déjà tracé : les Mille-Etangs, les vallées des Vosges (vous savez, celles de PacMan sur le réseau !!!), et pour le printemps... certainement une journée à Chambéry...

Et en plus, on a un nouvel allié, Jean-Paul, dont la première parole en descendant de l'avion fut : "Quand est-ce qu'on y retourne ?"

Elle est pas belle la vie ????????????????????????????????