L'Aéroclub Du Mardi

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Une fois de plus les Dieux de la météos étaient avec nous ce samedi car après le temps affreux de la matinées, plus on approchait de l'aéroclub, plus ça se dégageait.

Événement de cet après-midi, c'est Hélène, ma seconde fille, qui sera en place arrière pour son premier vol. Je lui promettais depuis fin juillet où avec Virginie, on avait emmenée sa sœur Lucie (voir ici : http://pageperso.aol.fr/ThierryMaron/Aeroclub/Vols+reels/Vol_bapteme_libellule). A côté d'elle, Gilles, nouveau membre de l'aéroclub du mardi (FAMGD) qui attaque à la fois le virtuel et le réel puisque, c'est décidé, on commence tous les deux l'instruction PPL au printemps.

On arrive au club où l'on est accueilli par Jacques, l'un des instructeurs, avec qui j'avais eu le plaisir de travailler il y a une vingtaine d'année alors qu'il était pilote de chasse. En me voyant il me lance d'un ton amical : "Tiens, voici mon futur élève !", et bien non, ce n'est pas un, mais deux futurs élèves qui arrivent....

Passage au bureau de piste pour saluer les autres membres du club qui sont présents et discussion avec Alain, notre "pilote habituel". On parle théorie, philosophie et préparation de nos prochaines sorties : les Mille-Etangs, l'Alsace, les Vosges et, au printemps, Chambéry, le Mont-Blanc... Le temps passe très vite, comme d'habitude et le DA40 revient d'un baptême. Ce sera Garry notre sympathique pilote du jour.

Le temps d'expliquer à Hélène comment on s'attache...

...et Gilles s'est déjà installé. Là on sent l'habitude !

On vire à droite pour survoler le village de Colombier et prendre la direction de la BA116 de Luxeuil. Pas facile à repérer les militaires !!! La base, juste devant nous, n'est trahie que par le château d'eau peint en blanc.

 Même les pistes sont à peine visibles. Pour mieux voir, on fait une verticale à hauteur réglementaire... mais on ne fait que passer, pas le temps de faire des ronds pour mieux voir... pas envie de voir décoller des Mirages 2000, on ne sait jamais !

A peine passé la BA116, on arrive sur Saint-Sauveur à la périphérie de Luxeuil.

On s'attarde un peu au-dessus du centre de Luxeuil. Tiens, je n'avais jamais remarqué les jardins derrière l'Abbaye Saint-Colomban !

On repart ensuite vers le nord de la ville en direction du petit village de Saint-Valbert.

Ce n'est pas le parc animalier qui m'intéresse, mais plutôt aller faire un petit coucou à un ami qui est en train de terminer de construire sa maison. C'est bon, il est là... il termine de poser son carrelage... faut bien que je surveille le chantier, non ?

On pousse encore un peu au nord pour survoler Fougerolles, la capitale du Kirsch. Pas trop bas au dessus des distilleries, on ne sait jamais avec les émanations....

C'est encore accroché sur les Vosges, seule la partie la plus au sud et le Ballon d'Alsace ne sont pas dans les nuages.

On en profite pour jeter un coup d'œil sur un autre chantier : celui de la mise en 2 fois 2 voies de la RN 57. Déjà deux ans de travaux et c'est loin d'être terminé.

Quelques beaux nuages se profilent à l'horizon... pas envie de trop s'approcher de celui-là !

Histoire de prendre un peu d'avance sur la prochaine sortie prévue le 29 octobre, on longe le bord du plateau des Mille-Etangs. Vous comprenez pourquoi on l'appelle ainsi ?

Cette fois il est l'heure de rentrer, on met le cap une nouvelle fois sur la BA116 de Luxeuil. On distingue l'une des pistes au bout de la forêt.

Pour Hélène ce n'est plus le sourire crispé de l'installation dans l'avion, c'est maintenant du plaisir à l'état pur.

Même sourire ravi pour Gilles qui n'a qu'une hâte : remettre ça le plus vite possible.

On se prépare pour prendre la vent-arrière de la 26, pas difficile de trouver le point de passage en base... c'est la carrière.

Une fois de plus en descendant de l'avion, on a l'impression que ça n'a duré que quelques minutes...

A l'arrivée Alain nous attend. Sa première question sera à Garry en parlant de moi : "Alors, tu l'as laissé piloté ?... la dernière fois je lui ai laissé faire l'atterrissage, je l'ai à peine aidé".

Et bien cette fois, non. Je suis resté passager. C'est vrai qu'avec Alain, on se connaît maintenant et il me laisse de plus en plus d'initiatives.

Mais je ne suis pas du genre à aimer m'imposer et ce n'est pas à moi de demander au pilote de me laisser les commandes. C'est lui le chef et ceux qui me connaissent à l'aéroclub savent ce que je sais faire (et surtout ce que je ne sais pas faire). Ce n'était pas le cas aujourd'hui, Garry ne me connaissait pas donc, il a eu tout à fait raison.

Bon, la prochaine fois, pour les Mille-Etangs et l'Alsace, ce sera Alain notre pilote, donc si c'est moi qui suis en place avant... je pense que je devrais me rattraper... on verra.

En tous cas, dans quelques mois, il n'y aura plus à se poser la question...