L'Aéroclub Du Mardi

Retour au menu principal

Retour au menu précédent

Ca y est, après cinq longues semaines à travailler assidûment ( ou plutôt à bien se marrer) et après un premier vol initiatique "poilant" du côté de l'Allemagne les pilotaillons du dimanche de l'aéroclub du mardi (heureusement accompagnés par des pros de l'aéroclub de Vesoul) ont tenté la grande aventure outre-Rhin pour le salon de Friedrichshafen.

Une journée magnifique même si la météo nous a mis à rude épreuve et que trouver son chemin n'était pas toujours aisé avec une visibilité réduite, des bonnes averses et un vent qui nous  donnait une dérive importante.

Pour en rajouter encore un peu, le sommet de l'OTAN à Strasbourg nous interdisait de survoler l'Alsace et il fallut faire le détour par la Suisse en transitant par les TMA de Bâle et de Zürich.

Arrivés sur place le plus dur était de se poser entre deux avions de ligne et plusieurs centaines de tagazous qui devaient s'enchaîner toutes les 45 secondes sur les deux pistes parallèles. Idem pour le redécollage où certains verront même de très très près une aile de Boeing 737 passer au-dessus de la verrière du DA40.

La vidéo du vol.

Attendez le chargement (fichier de 22 Mo - 10 minutes)

Malheureusement le montage entre le camescope et la radio de l'avion n'a pas été efficace et le son de l'ATC n'a pas été enregistré... vous n'entendrez donc pas nos exploits en anglais !

Vous appelez ça du VFR ?

7h30, le soleil se lève sur Vesoul avec une grosse incertitude sur la météo.

On pourra retarder le créneau d'arrivée et attendre que la brume se lève un peu.

Transit par Montbéliard pour éviter l'Alsace, interdite aux VFR en raison du sommet de l'OTAN...

... et passage en Suisse à Porrentruy avant de rejoindre Délémont (sur la photo Develier).

A bord du DA40 tout le monde surveille le ciel.

Il faut dire que le relief est plutôt accroché et, le soleil dans les yeux, il faut redoubler de vigilance. 

Des boucles du Rhin...

... au plateaux enneigés, les paysages se succèdent.

L'arrivée sur la pointe du lac de Constance se fait avec une visibilité réduite. Dommage, pas moyen du profiter du paysage pourtant superbe à cet endroit.

Friedricshafen se dévoile enfin.

Une première approche pour le DA40 piloté par Marie-Elise se soldera par un 360. Le contrôleur nous ayant autorisé en base ne répond pas à notre appel en finale alors qu'un ATR s'aligne.

Après un second 360, la piste est à nous, éclairée comme un sapin de Noël.

Au sol c'est le ballet des placiers... suivre le quad puis comprendre les signes nous demandant de faire marche arrière ! Un grand moment de rigolade.

Des avions au pays du Zeppelin.

Friedrichshafen est la patrie des Zeppelin, on le constate immédiatement.

Des dizaines d'appareils sont exposés à l'extérieur. On en prend plein les yeux. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses (enfin, les bourses pas trop plates quand-même !)

A l'intérieur tout ce qui touche à l'aéronautique est représenté et plusieurs simulateurs, du plus simple au plus complexe, attendent les amateurs.

On a bien envie de tous les essayer... On prend le quel pour rentrer ?

Une petite pose pour se remplir l'estomac et respecter les coutumes locales... Seul problème ; après l'anglais du vol, il fallait se mettre à l'allemand pour commander ! 

Certains y sont un peu allés "au pif" en demandant ce qui était le plus facile à prononcer sans trop savoir ce qu'ils allaient manger !

D'autres ont joué les pros parfaitement trilingues : "Und drei bieren bitte ! Ein... zwei... drei... prosit !"

L'Aeromobil ; mi-voiture, mi-avion, le rêve de beaucoup et peut-être le véhicule de demain.

La version "guide du routard" retient aussi notre attention.

A moins qu'on se décide pour l'amphibie !

Le hall des ULM présente tout ce qui se fait dans le genre et quelques petites merveilles.

A l'extérieur le show bat son plein et la voltige est reine.

Entre deux liners.

Il est déjà l'heure de rentrer. Le plan de vol retour avait été déposé à l'arrivée. Le temps de passer prendre la météo et nous revoici sur le parking qui s'est déjà bien dégarni.

Certains sont venus avec des appareils peu courants.

La tour "de campagne" fait sourire...

Mais l'efficacité est maximale et l'attente est réduite malgré le grand nombre d'appareils au départ.

Impressionnant de décoller entre deux avions de ligne. Il y en a même qui baisseront la tête en voyant l'aile d'un Boeing 737 passer juste au-dessus du DA40.
Un dernier regard vers le lac, toujours aussi embrumé. 

Un cratère météoritique ou un stade olympique au sommet d'une colline ?

Le retour se fera entre averses et éclaircies fugaces, mais quel pied !

Le Rhin semble bien sombre, un peu comme nous à l'idée de rentrer et de se séparer.

Si le voyage a été agréable pour tous, il a également été très pédagogique mais restera dans les mémoires comme une aventure humaine ; celle de six passionnés partis ensemble pour partager une expérience enrichissante et qui en reviennent en ayant noué une véritable amitié. Le bout du voyage n'était qu'une étape pour envisager d'autres sorties et recréer ces moments privilégiés.

C'est déjà presque décidé, le groupe se reformera prochainement avec comme buts : les usines Diamond en Autriche, les chaînes de montage de l'A340 à Toulouse ou le tour du Mont-Blanc...

C'est aussi ça voler !